Visite et fermeture de la grotte. Perte de matériel pour Yves (croll, descendeur), un mousqueton s’étant ouvert et ce n’était pas le seul oubli : Lol a oublié son casque. Il fait froid (-10°). Finalement le matos a été retrouvé. Coût : 1 bac de Chimay.
Beau parcours mais la poésie de la sortie sous la neige fut très diversement appréciée. Plus réconfortants que le mazout pour se chauffer : Chimay, Blanches et Pécheresse.
La cascade n’a pas réussi à doucher notre enthousiasme. Rude épreuve ce jour-là : un groupe de parisiens -et fiers de l’être- troubla la quiétude de notre gîte (“Ah, ces français!” aurait dit notre Administrateur-matériel).
L’approche pour l’Avenir est moins ingrate : petits ressaux arrosés jusqu’au bas du grand P30 où l’équipe “Avenir” eut le temps de grelotter en écoutant un reportage audio “SOS Coincés”… pendant 3/4 d’heure.
On a fait le réseau jusqu’au siphon (via la vire) qui est dans un état déplorable. Ce qu’on n’a pas encore trouvé est le réseau supérieur (très large, bien concrétionné). Le réseau a un développement total d’environ 2500m. Recommandé de prendre une corde de 30m (puits avant vire en rappel) et une corde de 30m pour doubler la vire existante + 20m pour descendre jusqu’au siphon.
Eaux fort poissonneuses du Trou du Hibou (la date y était pour beaucoup). Le site de la carrière de Dieupart nous a réservé un poisson de taille : un faux Trou du Hibou qui n’était même pas “chouette”. Le vrai a été investigué sans trop de problèmes. Attrait de la visite : la carrière est équipée de broches. Parcours technique intéressant.
Les rails ont définitivement disparus, mais cela n’empêche pas les courageux de s’entraîner… Montée, descente, fractio – le classique, quoi! (ndlr : et le beau temps en prime!)
Puisque les rails ont disparu, les vaillants spéléos ont planté des spits additionnels pour servir de second amarrage. Très bon travail pour tous, confirmation pour certains, initiation pour Damien et David (Da-Da). Et chose rare : la canicule printanière (malgré la présence de Raymond!).
Descente jusqu’au collecteur jusqu’à la salle des Patafouins. Au total, 13 heures sous terre. Aucun passage franchement difficile. C’est le sac individuel et la distance qui sont venus à bout de l’enthousiasme. C’est la soif qui nous a laissé un goût amer : que ce soit à l’intérieur mais aussi à la sortie, ni Maredsous, ni Rocheforts, ni Chimays et encore moins de Leffe.
Bravo pour les intrépides (Christian, Raymond, Hans et Rogier) qui n’ont pas hésité à se lancer dans la descente (72m), aussi à la fin, une tyrolienne sous la cascade.
Grande salle d’effondrement. Cela pourrait se faire sans casque ni combinaison en environ une heure. Très agréable par temps ensoleilllé. Toute une série de petits trous sur le chemin d’accès au Trotti qui sont reliés entre eux.
Carrière technique très complète. Fractionnés divers en montée, descentes, diverses vires avec ou sans cable d’acier, montées aux échelles (2*10 + 30m), descente avec déviateur, parapluies, tyroliennes, bref très amusant par beau temps (c’était le cas) et très sportif.
Sortie de grande classe car honorée par la présence présidentielle (accompagnée de son héritier). Au lieu de la galerie des sources -utilisée par Spéléo-Secours pour un sauvetage et on connaît la nervosité d’un certain président pour ce genre de manifestation- nous avons mis le cap sur Nou-Maulin. 2 équipes pour les deux entrées : rien de notable à signaler, sinon un nouveau système olfactif de signalisation breveté par Olivier, handicapé par une gueule de bois, il est vrai!
Guidés par Georges Delhaire (club La Corde + membre de Spéléo Secours), très sympa et intéressé par le Verneau. Première partie verticale et étroite (à descendre uniquement), seconde partie rivière, boue et mondmilch (superbe). Petit détail : ne pas s’y aventurer uniquement avec des allumettes.
“A noter :
– Chaleur, guêpes et pénurie d’eau
– Problèmes de voiture des Pieterciel, notamment le bris complet de la lucarne arrière du break Passat, bien entendu le jour du départ (il n’avait qu’à acheter une bonne voiture)
– Une mystérieuse intoxiation alimentaire, décimant 50% du club le jour de la soirée d’adieu du “”fou du roi”” à Bagnoles sur Leze, probablement destinée à assurer aux survivants un service impeccable
– le retour à l’optimisme de notre hôte, Bernard Magos, quand même apparemment un peu délaissé par sa compagne traditionnelle
– la bonne humeur (factice ou réelle) des rescapés aux retrouvailles de la première réunion de septembre
– la visite toujours appréciée de l’Aven d’Orgnac”
**** (découverte il y a 18 mois, superbe puits d’entrée, concrétions).
Avec escalade de Paul et Christian pour équiper un des réseaux supérieurs de la grotte. Désoeuvré, le président en profite pour rouler un kitbag du club dans une … humaine non fossilisée.
Raymond dans une forme d’enfer ? Horrible sentier d’accès quasi vertical sous un soleil de plomb. Grotte vraiment chouette avec concrétions en partie encore intactes, possibilité (réalisée) d’effectuer un circuit complet, accidenté mais combien fascinant. Et last but not least au retour, arrêt obligé au chalet Chamonix pour entretenir de vieilles amitiés à 100m des rochers de Freyr.
Francis Atta nous a ouvert le Trou des Manants à Tilff. Descente dangereuse et rapide (surtout pour certains) pour arriver à un bout de rivière superbement concrétionné. Descente par la partie classique et remontée par un P25 nouvellement dynamité.
Jour de fête! Le spéléo club de Bruxelles Les Stalacs fête ce jour ses 30 années d’existence. Pour souligner dignement l’événement, les membres du club, actuels mais aussi passés, se sont retrouvés à la maison communale de Woluwe-Saint-Lambert, commune d’origine du club, qui accueillait pour la circonstance la superbe exposition de la CPSS (ex-CNPSS) consacrée à la protection des eaux souterraines. La manifestation du 30°, ainsi que le vernissage de l’exposition, ont été placés sous le bienveillant patronnage du Ministre de la Région Bruxelloise, Georges Désir. La générosité -si peu électorale- de cet éminent personnage a permis d’agrémenter la célébration jubilaire de quelques discours articulés autour de la spéléo et de la protection du monde souterrain (orateurs : Georges Désir, Georges Theys). Après quoi, un magnifique souvenir en forme de “goûte-vin” fût remis à chaque participant, avant un formidable vin d’honneur bien assorti de zakouskis. Les survivants eurent bien raison, le soir à La Becasse, de boire à plusieurs reprises à la santé de Mr Le Ministre et de son administration. Merci aussi à JP et Georges Theys pour leur dévouement quiassura le plein succès de la célébration du 30° du meilleur club de Bruxelles!
Participèrent à ce WE gastronomico-oenologico-spéléologique (quand même!) : Bobby et son vélo, la dynastie augustienne au quasi complet (Raymundus Imperator… et à travers Caecilia, Catharina et Tomus), Jim, Jean et Jacqueline, Hans, Rogier, Rita et son fils, Paul “OSU”, Christophe “Zit”, Olivier “Lol”, Yves “Dudu” et Vincent, Francis et Martine.
6h30, les pionniers se lèvent pour conquérir la Combe aux Prêtres : un “réseau sec” (Hans dixit), bien frais acheva de les réveiller. Visite sans histoires, puits et vires, le lac à la tyrolienne, la cascade… sèche également. Pas d’autres visiteurs que les Stalacs ce jour-là
Pendant que se règle l’impressionnante douloureues à l’auberge, certains retournent pour rechercher un kit abandonné au bas des puits.
Journée d’initiation pour 4 d’entre nous. La satisfaction fut à la hauteur du stress de certains avant de commencer (le noir, la boue, les araignées, le froid…). Tout le monde est sorti enthousiaste, en se promettant de remettre cela, bien que certains préfèrent attendre quelque temps, question de température à la sortie. Encore une fois merci,signé Michel.
Funeste idée! Une descente éprouvante de 40m à travers les blocs avec une “fenêtre” qui ferait le bonheur des kinés, nous a amené à la “rivière”, galerie sèche et quelconque.
Descente par fissures, P6, main-courante, P7, belles galeries jusqu’au P7 de l’oppo (équippé) qui nous remonte jusqu’à une belle vire “plein pot”. Un P13 majestueux nous amène aux choses sérieuses ; une lucarne sur P16 fut négligée, faute de cordes. Une galeir-shunt étroite et glaiseuse nous fit entrée dans le trop bien nommé “Enfer”. Un violent courant d’air nous servit de fil d’ariane à travers de petites galeries lamineuses et merdatoires.. Jusqu’à la base du P8 d’entrée de ce trou. Mission accomplie. Restait à faire demi-tour!