Nous espérions que la porte limiterait l’accès. Lorsque nous pénétrâmes à l’intérieur, nous croisons un premier groupe. Descente par les trompettes, suivi par le paradis, salle de minuit, le pont de calcite etc. Remonté par la boîte aux lettres puis sortie. Le tout à un rythme sportif.
Sur décision tant attendue de la commune de Rochefort, nous nous sommes précipités. Entrée supérieure (bonjour les araignées), P12, atterrissage dans la glaise. Bénitier impraticable mais le reste du réseau était visitable. Surprise à la sortie : entre plusieurs branchages amenés par la crue : 1 truite et une dizaine de petits poissons.
Beaucoup de ramping jusqu’au méandre de Renard. La jonction était dangereuse, très instable. En faisant demi-tour, on a fait le Père Noël. Avant de faire la partie classique, on a visité le réseau à gauche (nom ?) très concrétionné.
Tentative avortée, la voute mouillante en a découragé plus d’un, sauf notre homme poisson : Christian… Ah, si ce passage avait été rempli de Leffe!
Sortie rapide : Madame Renault avait besoin de son mari à 16h! Nous avons pu faire les 2/3 de la grotte mais nous n’avons pas versé de larmes sur les 200m de laminoir restant.
Lol et OSU au “chapeau chinois”, gite d’étape 3 étoiles : petit chalet (4 personnes max), bien équipé, seul hic : les lavoirs/wc/douches sont à l’extérieur! Détail en été mais sous une pluie glaciale, des grêlons, voire la neige… Côté spéléo : Pourpevelle, presque complet, Lanans, Bournois. Peu de verticales : le responsable matos avait oublié son croll! En surface, vue sur l’Ognon et le Doubs en crue.
Visite d’une très chouette boucle dans la Dent de Crolles en compagnie de 4 français du Vercors, guides professionnels de “Dimension 4” à Villars de Lans, qui ont l’habitude de progresser au pas de course! Dommage que nous ayons dû patienter 1h10 pour laisser descendre des Suisses.
Le vendredi, Paul, Zit et JP grimpent pour repérer l’entrée du Puits Francis pour ne pas perdre du temps le lendemain (1h de montée)? Balade au cirque de Saint Même et visite du Guiers Vif. Notre BA d’avoir promené 2 touristes sur quelques dizaines de mètres de galerie nous a probablement évité d’être bloqué derrière une poubelle glacée pour éviter l’éboulement de l’étroiture, par une montée subite des eaux de fonte de neige, environ 1m en une heure! Visite d’un réseau remontant jusqu’à un P10 étroit et descendant non mentionné sur la topo.
Déséquipement du puits Francis. La descente s’arrête à -200 vu la fonte des neige (puits arrosés).
Avec Rita et Tobias! Et accessoirement l’organisation toute carolo du CT3
Morceaux choisis :
Entendu à -640m : T’as pas vu mon bloqueur ?
Entendu à -600m : <rien> (les flots du vagin recouvrent la conversation)
Entendu à -500m (et très souvent par la suite) : il faut vraiement ramener ce kit à la surface ?
Entendu entre 0 et le parking Molière : mais où il est ce f… chemin ?
Entendu au parking Molière : Waf waf grrrr! (traduction : c’est à c’t’heure-ci qu’on rentre ?)
Entendu de retour au camp : Plops, glouglou, en portugais dans le texte
Durée 4 heures : descente par les trompettes et la boite aux lettres, sortie par le paradis et les éboulis. Arrêt retour au café des Rochers. Bonne tenue aussi bien des vétérans que des jeunes. Mais qu’il est difficile de retrouver le chemin du paradis après une interruption de 15 ans!
… et 12 scouts “Peur de Rien” (sauf de se fatiguer).
Divisés en 2 groupes, ces forts-en-gueule s’engouffrèrent bruyamment dans la gueule étroite du trou de l’Eglise. Quelques mètres plus loin, le premier groupe des “braves” veulent faire demi-tour! Le second groupe -des intrépides!- suivit le guide jusqu’au siphon? Premier contact, mais pas le plus convaincant pour Luc avec le scoutisme.
Le soir, nous assistons au séminaire régional de spéléos (dias, compte-rendus divers…). Dimanche, welcome to the speleodrome. Cette galerie longue de 5 km (3,5 visités), artificielle, vaut le déplacement par sa calcification extraordinaire. Un peu de cordes pour entretenir la forme (et accessoirement pour ressortir). Fin du WE avec la visite du Rupt du Puits.
Vu la forme éblouissante de chacun, nous décidons d’effectuer la descente classique jusqu’au siphon. Luc s’emmêle quelque peu dans les cordes, à la descente, dans les chicanes. Nous recherchons et trouvons un autree passage dans la labyrinthe pour accéder au siphon. Beaucoup d’eau. Il semblerait qu’Avalon travaille au sommet du puits Franz pour jonctionner avec le number 2. Ils auraient déviés le ruisseau en surface dans une autre doline ce qui expliquerait le volume d’eau. “Exercice” de sauvetage à la remontée, Luc très enthousiaste reviendra après avoir perdu quelques kilos.