Prière du jour : “Saint Cécile, patronne des étroitures, priez pour moi pauv’ OSU dans cette baïonnete dur-dur, je me suis vraiment mal foutu!”
Partie supérieure jusqu’à la fameuse étroiture avant la rivière (après la vire)
Partis pour une matinée gentiment sportive, ce fût une journée d’enfer : 1500m de cordes équipées avec un esprit sadique certain! Notre amis de centre-terre ont tiré Lol (Olivier) d’un très mauvais pas pendulaire…
Une équipe de choc pour une visite complète du réseau jusqu’aux siphons finaux en passant par la rivière. Quelques courbatures plus tard…
3/4 d’heure pour trouver l’entrée, petite doline glaiseuse peu engageante. Puis belle succession de puits (P12, P12, P5, P20, P40, P5) entrecoupés de méandres un peu étroits. Queute sur un lac (mouillé d’après Olivier, on n’a pas vérifié!). Sortie en début de soirée avec un petit vent raffraîchissant, la neige ne tombant heureusement qu’après le nettoyage bien nécessaire du matériel au refuge.
Après 1,3 km dans des grandes galeries tapissées d’argile entrecoupées de 2 voutes basses (glaise liquide), remontée de rivière jusqu’y compris la mini-rivière. Belle rivière aquatique avec coulées et gours-barrage. Sortie en fin d’après-midi dans quelques cm de neige.
Sortie à 3, puis 2, puis 1 dans la doline de Baumes les Dames; les 15-20cm de neige ont raison de l’envie de descente. Grosse difficulté à trouver les spits de départ, remontée sur corde englacée (les bloqueurs font office de decendeurs!).
Plein soleil dehors, grosse douche dedans. Le chantoir de Kin est un mélange de laminoirs obliques aquatiques et de cheminées très arrosées. Seule la rivière du fond paraît sêche! Nous nous sommes divisés en 2 groupes dès l’entrée pour visiter la visite complète des 2 réseaux puis inversion dans les groupes avec sêchage intermédiaire au soleil. En fin d’après-midi, petit parcours technique à la carrière de DieuPart, achetée par les hollandais futurs propriétaires au grand “bonheur” des gens du quartier.
Visite du trou d’Haquin de nuit. Quand il n’y a personne d’autre, le trou d’Haquin est tout autre. Visite de tous les réseaux au-delà de la salle de minuit. Frédéric s’en tire pas trop mal malgré son inexpérience et sa stature : 1m90 pour plus de 100kg!
Belle verticale d’environ 25m peu après l’entrée; le puits est suivi d’un côté par une diaclase, et de l’autre traversée d’un éboulis instable suivi d’une rivière fossile qui se termine sur siphon. On croise Paul Xhaard à l’intérieur qui s’occupe de topographier le cheminement. Olivier innove la technique de phare anti-brouillard.
Tentative de désobstruction mais le bouchon qui se trouve au fond de la perte tient bon, des barrages en amont mis en place par Francis et Martine retiennent l’eau mais le niveau dans la perte ne diminue pas assez. Arrêt des travaux dans le chantoir; deux anciennes pertes sont creusées sur -2m et -1m, arrêt sur de gros blocs; sans doute une prochaine tentative en juillet!
On avait prévu d’aller à la carrière de Villers-Le-Gambon si le temps s’y prêtait… Vu le temps, nous nous sommes dirigés vers la galerie aux sources. 10 tentes et le nombre de spéléos correspondant y travaillaient au nettoyage des galeries couvertes de peinture rouge. Le temps changeant nous laissait espérer pouvoir aller à la carrière. En chemin, les nuages deviennent de plus en plus menaçants pour enfin trouver leur rôle : faire pleuvoir à torrent. De là, direction Abîme de Lesves où 10 spéléos s’affrontent à descendre au moment où on arrive. En dernier recours, on se dirige vers Mont-Godine. Pas trop de monde à l’Eglise donc on y descend (sous la pluie pour se changer et sous un torrent dans le puits d’entrée). L’entrée était ouverte (pas de cadenas présents). Bonne balade dans les plafonds et dans l’affluent du fond. A la sortie, une surprise nous attend, la porte est fermée par le cadenas universel. Heureusement que nous avions prévu la clé. Beau temps à la sortie et bonne bière à Crupet.
Entrée “humide” dans cette petite grotte (à l’échelle du Vercors) bien sympathique. Descente, remontée suite à une erreur de parcours, redescente pour chercher le bloqueur de Raymond tombé incidemment, remontée jusqu’à la boite-aux-lettres, redescente dans la rivière jusqu’au lac, remontée vers le dragon chinois bien concrétionné, redescente dans la rivière et remontée vers l’air libre.
Le soleil, pourtant timide le reste de la semaine, se fit un honneur de briller de tous ses feux pendant les 2 km de la marche d’approche. Le Puech Nègre a une entrée “Toutirikiki” pour un trou “Maousse costaud” (-400m). Le début du trou est formé dans une roche très corrodée, impitoyable pour les combinaisons. Les puits se succèdent rapidement jusqu’à -150m où un puits de 45m impressionnant donne suite à un réseaude méandres “faciles” de 150m de long.
Descente sans problèmes de ce “grand” puits via la vire, équipée et déséquipée par Olivier. Jonction Manto-St Etienne (le sens le plus difficile) presque sans problèmes, mais Michel a visiblement trop profité des délices de Capoue pendant ses vacances italiennes. A la sortie de l’étroiture, croisement obligé avec les hollandais de service (12) – en réalité, c’étaient de simples flamands.
La traversée, c’est d’abord monter les 600m de dénivellé pour arriver au P40 sous un soleil de plomb avec le matériel sur le dos. Ensuite descente sous terre, -300m de dénivellé pour arriver au niveau intermédiaire (Trou du Glas) puis une succession de méandres et de ressauts, ensuite le méandre de la jonction, succession de puits jusqu’au niveau du Guiers Mort, puis galeries plus ou moins horizontales jusqu’à la sortie. Hans part faire le GR5 avec Rita et Jean, Zit et Olivier rentrent.
Ambiance, ambiance… Sprimont sous les hallebardes, un ruisseau à fort débit surgi de nulle part, une paroi de la carrière s’éboulant par intermittence, une glaise omniprésente pour le plus grand plaisir des rhumatisants…
Traversée Trou du Glaz-Chevalier
Traversée aller en 3 heures et demi. Vue superbe sur les Alpes ensoleillées à la grotte Chevalier; retour en 5h. JP en profite pour se balader à gauche à droite. Le soir, spaghetti correctement arrosé. Retour, pas trop de courbatures. La Chartreuse n’a pas fini de dévoiler ses richesses (souterraines ou non).
Après une descente rapide jusqu’à la cave, nous constatons que les pluies soutenues du mois de décembre se sont infiltrées et provoquent de grosses douches et cascades dans les galeries du fond (le puits du Number ONE est une immense douche). Nous nous attaquons aux galeries horizontales du Number TWO, j’éprouve (dixit Paul) quelques difficultés à la première étroiture. Pour le reste, galeries étroites et sportives. Arrivés aux premiers puits, nous devons remonter le premier ressaut en évitant la cascade due aux crues. La tête du puits suivant est une belle étroiture sur cordes (Veuve Cliquot). Les puits suivants sont très fortement arrosés. Encore quelques difficultés aux étroitures lors du retour