Compte rendu « Camp Doubs » à Foucherans 2021

Mercredi 10/11

 

arrivée en désordre organisé des nombreux (18) participants à ce weekend.  Venus du grand Nord, belge ou français, de la ville-Lumière, du pied de la Chartreuse ou des bords du lac d'Annecy...  Parfois via Foucherans près de Dôle (!!), tous se retrouvent au gîte  entre 10h et 02h la nuit suivante.

 

Jeudi 11/11

 

dans une atmosphère glaciale (le poêle à pellets n'était pas idéalement programmé...), on s'échauffe les esprits en lançant les projets de cavités à visiter : Chauveroche oui/non/trop mouillé, gouffre du Brizon oui/non/trop étroit, Les Cavottes oui/non/trop connu...  Qu'à cela ne tienne, on fera les trois !

·  Le premier groupe des volontaires insubmersibles enfile péniblement les combi en néoprène : JS, Mathieu, Max, Victor et Yoann plongent à Chauveroche avec un esprit si combatif que le jour de l'Armistice fut fêté en bataille rangée à coup de projectiles boueux ;

·  Le second groupe combinait sagesse et jeunesse en comptant Alain, Christophe, Fred et Zoé, visite des grandes galeries toujours impressionnantes des Cavottes.  La vire à équiper a mangé deux cordes pour le prix d'une (le président équipe en Safety First), du coup le dernier P20 et le réseau du fond auquel il donne accès ont été ignorés.  Fiche d'équipement à revoir ?

·  Le troisième groupe avait envie de jouer avec les cordes, cela tombe bien : il en fallait 220m pour faire le Brizon ! Jim, Olivier et Tanguy découvrent cette cavité située +/- à 50m du point GPS sur Webcave. C'est à faire absolument sans risque de pluie parce que les puits sont tous arrosés et le réseau du fond noyé si la perte du Brizon se met en charge...  Les parois sont blanches et sculptées par les eaux, une lucarne par laquelle il faut se faufiler nous a rappelé le pays.  Tanguy nous a bien équipé le tout en deux points par tête de puits, du grand art ! Par contre, la suite au bas des puits n'est pas bien renseignée sur la topo, une escalade de 5 m est nécessaire.

·  N'oublions pas le quatrième groupe composé de Francis, Hans, Martine, Patrick et Rita, qui ont parcouru les belles collines du Doubs, un paysage forestier automnal magnifique sous un soleil éclatant

 

Bref tant d'activité a donné grand soif une fois tout le monde revenu au gîte.  Le carnet de bar immaculé a été vite noirci (pas le seul à d'après les mauvaises langues) et le manteau de la nuit est venu cacher bien des excès...

 

Vendredi 12/11

 

dans une atmosphère chaleureuse (grâce au hacking de JS, merci à lui !), les habituelles valses-hésitations programmatiques ont cours entre Crotot : oui/non/trop tôt et la Légarde : oui/non/trop hard.

·  Visite privilégiée d'une cavité habituellement fermée : Alain, Christophe, Fred, Jim et Victor se mettent des splendeurs plein les yeux et de l'eau plein les bottes en suivant le parcours souterrain de cette rivière superbement concrétionnée mais stupidement taguée dans une partie.

·  La Légarde attendait de pied ferme les visiteurs du jour : JS, Mathieu, Max, Olivier, Tanguy, Yoann et Zoé.  Malgré le double avertissement sinistre de la plaque commémorative de la malheureuse spéléo belge décédée dans le grand puits et d'un totem surmonté d'un crâne de bestiole (chevreuil, biche ou mouton à dent de sabre), l'équipe enfile les puits comme JS les jeux de mots pourris...  Avec d'autant plus de facilité que les cordes sont déjà en place (yes !) mais l'équipement est tellement économe en corde (aïe!) que les fractios sont très courts et certains débuts de puits en mono-points (Sandy, pourquoi tu tousses ??).  Nous trouvons le chemin à travers les éboulis pour visiter les galeries finales, celle de la Boue (porte très bien son nom) et la grande galerie qui nous amène au lac, point final de la journéeRemontée sans trop de problèmes malgré l'équipement "light".  Léger traumatisme quand même en découvrant Tanguy bronzant en slip en novembre

Le soleil insolent finit par disparaître au profit d'un brouillard plus de saisonTous au gîte.  Après avoir dévoré le repas des cuistots (quel talent !!), place à quelques activités récréatives : whist ou... tyrolienne sur la plaine de jeux du village, suivi d'une traversée de table... Il fallait bien occuper Max en attendant l'arrivée tardive de Cécile qui avait fini de planer (aile delta, pas marijuana!).

 

Samedi 13/11

 

dans une atmosphère humide (vu le nombre d'équipements mis à sécher dans la salle), le jeu du KiFéKoi recommence :

·  La grotte des Faux-Monnayeurs (oui/non/ailleurs?) attire un groupe important dans ses entrailles : Alain, Christophe, Fred, Hans, Jim, Tanguy et Zoé. Une classique dans la belle vallée de la Loue, un peu trop "belge" vers la fin, d'après Jim et Tanguy...

·  Le Brizon (oui/non/au fond?) voit revenir une équipe motivée avec JS, Mathieu, Victor et Yoann qui s'attaquent à l'escalade à la base du dernier puits et enfin découvrir le réseau inféri... heu, non finalement, la suite conservera son mystère !  Une fois ressorti , chacun rentre chez lui, fin de séjour pour les Parisiens et les Provinciaux du club.

·  Les Cavottes (oui/non/ça te botte?) sont le choix de Cécile, Max et Olivier.  Arrivés juste après une équipe parisienne en combinaisons impeccables,  sorties tout droit du pressing.  Sympas, ils nous permettent d'utiliser leurs cordes, probablement apitoyés par l'état lamentable de nos combis ! Comme nous devons ressortir avant eux, nous ne faisons pas le P 20 : même point d'arrêt que l'équipe du jeudi ! Sortis tôt dans l'après-midi, Max promène l'équipe à Nan-sous-Sainte-Anne pour (re)voir les Source du Lison, Creux Billard, Grotte Sarrazine...  sans oublier une épicerie-fromagerie avec des produits bien goûtus.

Le soir nous réunit autour d'une bouillabaisse bien revigorante, prélude à quelques parties de cartes acharnées.

 

Dimanche 14/11

 

dans une atmosphère fébrile (où sont mes clés ? qui a volé ma chaussette droite ? etc) une fois les délicieux croissants avalés, le rangement du matériel, nettoyage du gîte et paiement de différentes douloureuses prennent place.  Les consignes de Tanguy sont claires : les cordes blanches (propres) dans les kits rouges et les cordes brunes (sales) dans les kits bleus...  Mais que faire de la corde orange ??

Bref, on balaie  le dernier grain de poussière et écrase une dernière larme avant de se quitter... sauf Cécile, Max, Tanguy et Zoé qui visent une "petite dernière pour la route", à savoir la grotte du Captiot au-dessus de Besançon.

 

Bref, un WE bien rempli, avec de nombreux points-grottes à comptabiliser !