Un jubilé

 

 

Ce dernier week-end de novembre nous célébrons les 50 ans du club et de ses aventures cavernicoles. Pour cela, un gîte est réservé, les invitations sont lancées et des grottes et une balade sont prévues.

 

Pour commencer les festivités, nous attaquons la partie « grottesque » en débutant par la grotte de Bohon ; en nous y rendant nous pouvons constater le travail des castors le long de l’Ourthe. C’est une grotte horizontale avec quelques passages un peu plus étroits et/ou boueux et un petit pont.

Malgré une tentative de se soustraire à cette balade souterraine en sacrifiant son éclairage, le seigneur de la glandouille a été sauvé par un éclairage de secours, merci Christophe… Il faut dire que le « disciple » se trouvait bien esseulé sans son maître face à ses spéléo-intégristes (Dudu, où es-tu non didju ?)

Enfin, c’est une chouette petite grotte ne nécessitant pas de matériel et qui est une bonne mise en bouche pour la suivante.

La grotte suivante est le Trou du Souci qui se caractérise par deux accès séparés de quelques petits mètres. Cette grotte nous offre quelques passages pas très larges (rampings, puits) pour nous amener au grand puits (bien large celui-là) qui nous donne  dans un premier réseau visiblement un peu (beaucoup) obstrué de terres et dans l’autre la possibilité de remonter par un réseau parallèle fait d’échelles nous ramenant près de la tête du grand puits. Pour finir, nous empruntons un puits dans lequel se trouvent des toiles d’araignées artificielles faites de câbles tendus et entrecroisés et qui nous fait sortir par le deuxième accès.

 

Après ces deux grottes, nous nous rendons au gîte où déjà quelques personnes nous attendent et ont déjà entamé l’apéro. La soirée commence donc par un apéro bien mérité et un joli montage vidéo mitonné par Christophe qui nous rappelle quelques bons souvenirs ainsi que nos bouilles d’antan et tous ceux qui ont fait l’histoire du club.

 

Ensuite, après quelques mots de notre présidente très émue, Georges (un des piliers du club et ancien président) nous remémora comment le club fût fondé et quelques anecdotes qui fait que notre club est un bien joli quinquagénaire.

 

A table!

 

Vient enfin le moment de souper au cours duquel on peut papoter de tout et de rien, de nos souvenirs personnels, d’anecdotes que le montage vidéo a fait ressurgir du passé, nos anciens se délectent de parler d’un temps que certains n’ont pas connu et qui est toujours passionnant d’entendre; le vin qui aide à délier les langues fera un tout petit peu défaut ( Barman, c’est pas pro!) surtout lorsque viendra en fin de soirée l’incontournable partie de whist pour clore la journée.

 

Notre « Auguste » en action…

Pour ce dimanche, une balade est prévue mais hélas avec gps-man aux commandes qui nous fera passer pour commencer par une cour de ferme, une prairie et le tour du domaine de Villers-Sainte-Gertrude pour se retrouver pratiquement au point de départ.

Allez, on va dire que c’était notre échauffement pour la «Grande Boucle» (Pas le Tour de France, pas de panique…) dans la région qui va nous amener devant quelques endroits connus comme le chantoir des Bannis ou le trou Eugène et naturellement, gps oblige, à travers bois pour suivre des chemins imaginaires; on ne t’en veut pas Hans, reste tel quel, ça fait partie de ton charme…

 

Après cette belle promenade, nous prenons un dernier en-cas ensemble avant de rejoindre chacun nos pénates.

 

Seule petite déception, dans ce week-end, c’est de ne pas pouvoir arborer notre t-shirt ou sweat spécial jubilé; Jean-Pierre, tu seras gentil d’anticiper pour le centenaire… J’aurais peut-être dû prendre un ou deux exemplaires en plus car je ne suis pas sûr qu’ils tiennent le coup jusque-là…

 

Enfin je finirai par un dernier petit « coup de gueule » sur l’organisation de ce week-end festif, il fut un temps où une expression était fréquente à propos du club et je suis sûr que beaucoup d’entre nous l’ont à l’esprit, il s’agit bien sûr : «Présidente, quel club!» ; pour cette occasion, pour tout ce travail trésorico-présidentiel réalisé dans l’ombre (également lors des autres week-end organisés), je voudrais dire : «Les Stalacs, quelle présidente!»

 

Encore mille mercis à tous ceux qui ont investi du temps (et je dirais même plus, beaucoup de temps) pour que cette fête se passe sans anicroche et dans la joie et la bonhomie.

 

Un glandouilleur anonyme…