Les expéditions STALACS vous présentent pour l’été 2010

Le conte de Monte Cucco

 

Avec Hans, Rita, Clovis, Jim, Hélène, Vincent, Tanguy, Morgane, Patrick, Dudu, Christophe, Manon, Jonathan, Sylvain,

Yvan, Madeleine, Jean, Jacqueline et Charlie

Les Programmes

 

Programme actif

Programme dégustatif

     

Lundi 19 juillet

Arrivée

 
     

Mardi 20 juillet

Balade avec repérage de grottes et d’un site d’escalade

 
     

Mercredi 21 juillet

Voragine Boccanera (c’est une grotte…)

 
     

Jeudi 22 juillet

Balade

Repérage de grottes

Ristorante "La Locanda"

     

Vendredi 23 juillet

Buca de Faggeto Tondo (c’est aussi une grotte…)

 
     

Samedi 24 juillet

Villégiature à Gubbio et Tuoro

Ristorante "Chez Raffy"

     

Dimanche 25 juillet

Repérage (utopique) d’un site d’escalade

 
     

Lundi 26 juillet

Repérage (toujours utopique) d’un site d’escalade

Grotta Ferrata

Glandouille

 
     

Mardi 27 juillet

Grotta de Monte Cucco

 
     

Mercredi 28 juillet

Villégiature à Pérugia

Balades

 
     

Jeudi 29 juillet

Grotta del Vernino

Glandouille

Ristorante "La Locanda"

     

Vendredi 30 juillet

Balade

Ristorante "La Locanda"

     

Samedi 31 juillet

Balade

Glandouille

Poêlée de scampis à l’ail et tomate sur toast

Poisson lardons poireaux et capellini

     

Dimanche 1er août

Départ

 
     

Il était une fois (c’est un conte!) un petit camping surpeuplé, à l’eau chaude menacée et aux sanitaires frisant la défaillance qui ne connaissait pas le monde des spéléos; mais voilà, ce sera un temps révolu…

Lundi 19 juillet

Aujourd’hui, la première vague des protagonistes (Jim et Hélène étant arrivés la veille) se retrouve au camping Rio Verde pour écrire une nouvelle page de la vie du club. Une petite balade d’acclimatation a lieu en fin d’après-midi.

Mardi 20 juillet

Après la finalisation de l’installation du camp, la journée sera consacrée par une petite séance de repérage de quelques grottes à faire comme la "Grotta Ferrata" et "Voragine Boccanera" et la recherche d’un site d’escalade accessible par on ne sait pas trop où, ce qui ne nous empêche pas de profiter de l’un ou l’autre joli point de vue.

Mercredi 21 juillet

Voragine Boccanera (Hans, Jim, Morgane, Tanguy, Patrick)

Après une bonne petite marche d’approche, nous arrivons à cette grotte qui commence par l’emprunt d’une partie d’une petite via ferrata pour nous amener au premier puits suivi d’une vire descendante; au pied de celle-ci, se présentent deux réseaux :le grand puits et le grand réseau (histoire de leur trouver un nom).

Le grand réseau est en fait un grand puits incliné suivi par une succession de passages plus ou moins étroits, bas et gadouilleux comme on peut en rencontrer en Belgique (1700 bornes pour en arriver là…) et qui finit par un passage dans la boue liquide et l’arrêt dans une salle plus ou moins blanche.

Pour la remontée, à part une main écrabouillée par un gros bloc et surtout la question existentielle de l’usage du pantin dans certains puits, on ne notera rien de remarquable. Jim et Tanguy feront également une partie du grand puits.

Jeudi 22 juillet

Le fait du jour, c’est les 28 ans de mariage de Hans et Rita. Proficiaat!

Après un démarrage en douceur (on va se l’a faire un peu à la glandouille!), la scission (…) du groupe semble inévitable; nos tourtereaux profitent de leur journée anniversaire, Hélène et Patrick s’offrent une petite balade sympa et, malgré un allongement conséquent du parcours, arriveront à bon port sans se fourvoyer dans des buissons et escalades dramatiques (c’est juste pour rappeler un bon souvenir…); quant aux acharnés "grottesques", ils partent en repérage pour de nouvelles aventures souterraines et tourneront en rond autour du pot, enfin du trou!

L’objectif (ambitieux) de ce repérage est de trouver 3 entrées de grottes proches du sommet du Monte Cucco : Buca di Faggetto Tondo, Buca della Valcilla et Abisso del Boschetto.

En arrivant sur le site "decollo sud" pour deltaplanes à 1197 mètres d’altitude, nous avons droit à un ballet impressionnant de deltas qui s’envolent et se posent. Il faut dire qu’ils préparent le championnat du monde prochain.

Nous laissons là la voiture et suivons un sentier praticable au début mais qui devient fort caillouteux et accidenté par la suite. Les GPS nous mènent assez rapidement à la première grotte à l’entrée d’un bosquet, il s’agit de la "Buca di Faggetto Tondo".

Si la première grotte fût facile à trouver, la seconde aura raison de notre persévérance. Le GPS nous amène assez rapidement au flanc boisé d’une colline (comme prévu), la topo indique l’entrée à 1081 mètres d’altitude mais nous trouvons dans ce bosquet à +/- 1300m.

Nous cherchons pendant près de 2 heures sur le dessus et ensuite le bas d’une falaise sans résultat. Morgane n’ayant pas récupéré des efforts de la veille, nous décidons d’abandonner. A Sigillo, Tanguy nous offre une glace bien rafraîchissante et nous rentrons au camp faire, un peu penaud, notre rapport à Hans.

Vendredi 23 juillet

Ascension du Monte Cucco avec retour au camp et Buca di Faggetto Tondo (récit de Jim) sont au programme du jour.

L'entrée est trouvée tout de suite puisque reconnue deux jours plus tôt. Dès la première corde à l'entrée, on se rend compte que notre topo ne clope pas avec la réalité. La chance n'est pas avec nous car on arrive rapidement dans un gruyère avec des tas de petits réseaux qui se recoupent plus ou moins. Après deux heures à tout essayer, nous sommes sur le point d'abandonner en pensant avoir fait le tour de la cavité.

Par acquis de conscience je vais voir un dernier passage "au fond à droite" dans une petite salle où nous sommes rassemblés.

Tiens, ça ne queute pas tout de suite! On dirait même que ça continue. Je progresse debout dans une galerie étroite qui descend, tourne et remonte. Après quelques détours j'abouti dans une galerie plus spacieuse qui se prolonge par un véritable métro qui remonte. Merde alors!

Je remonte le métro sur une cinquantaine de mètres: la galerie se termine en bas mais elle continue au plafond et une corde pendouille...

Je rameute les autres et nous voilà partis pour une belle continuation, agrémentée de ressauts et de vires, le tout équipé de cordes en place. D'après Marco (le spéléo du coin qui nous a tuyauté), la seule grotte équipée en fixe est Monte Cucco, LA grotte de la région. Comme on n'arrête pas de monter et que nous sommes entrés sur un flanc de la colline qui abrite Monte Cucco, on se dit qu'on va finir par déboucher dedans.
Plusieurs endroits sont marqués de chiffres de couleur rouge, plus ou moins cohérents avec la progression. Un courant d'air de plus en plus fort nous fait croire que d'un instant à l'autre on va tomber sur quelque chose de grand ou sur une sortie.

Ce qui est moins encourageant, c'est la galerie qui devient de plus en plus petite et il faut souvent ramper. Au bout d'une grosse heure on s'accorde un quart d'heure de rab pour aboutir à quelque chose ou pour faire demi-tour. Sans topo, c'est un peu hasardeux de poursuivre et de risquer de se perdre au retour. Nous finirons par ressortir sans connaître la suite du parcours et sans savoir quelle grotte nous avons fait. Ou alors, Hans s'est planté dans ses copies de topo ?

Samedi 24 juillet

Aujourd’hui, c’est une journée comme je les aime, une journée Glandouille en la commençant paisiblement par la visite de Gubbio, pour nous rendre ensuite chez Jean et Jacqueline à Tuoro pour une petite dégustation de vins, la visite de leur domaine et de leur piscine (très important!) et enfin finir la journée dans un excellent restaurant où ils savent faire (im)patienter très (très) longtemps les clients pour qu’ils profitent de chaque mets commandé.

Dimanche 25 juillet

Prévisions de la journée : "Evitons les excès!"

Bon, ça c’est la théorie, mais dans la pratique nous partons à la recherche d’un site d’escalade que nous ne trouvons pas et nous voilà partis dans un trip d’une journée passée à nous casser les guibolles en montant des sentiers ou pseudo-sentiers caillouteux et ensuite en redescendre d’autres pour certains ou redescendre plus confortablement par la route pour d’autres (logique, faut bien redescendre ce qu’on a monté)

Lundi 26 juillet

N’ayant peur de rien (ou étant complètement débile), nous repartons à la recherche d’un site d’escalade indiqué par notre guide et comme d’habitude nous faisons chou blanc!

Bref, Jim et Hans partent rejoindre Tanguy, Vincent et Morgane pour faire la "Grotta Ferrata"; quant à moi, j’attaque une longue séance piscine…

Grotta Ferrata

C’est une petite grotte repérée lors de notre première journée d’investigations "grottesques" et qui est accessible à tous (avec éclairage) sur les 15-20 premiers mètres. Ensuite, se profilent deux petits réseaux dont le plus important amène au puits terminal de 55 mètres se descendant par paliers et où Morgane a pu s’amuser à le déséquiper et à y perdre ses gants ; à noter la présence, au-dessus de ce grand puits, d’une belle petite salle blanche. Jim et Hans se sont aussi offert le plus petit réseau (Ca, c’est de la gourmandise!).

 

Mardi 27 juillet

C’est le jour de "LA" grotte de ce camp en Italie : Monte Cucco.

Un peu d’incertitude flotte dans l’air, car la date et l’heure changent à maintes reprises et notre confiance envers les guides s’effiloche quelque peu. Notre guide, Luca, se pointe bien (même trop) en avance, en plein petit déjeuner.

Avec nos trois guides, nous serons finalement dix pour cette aventure.

Nous montons par petits groupes vers l’entrée de la grotte qui n’est autre que l’entrée touristique. Il fait chaud, le chemin monte, il fait chaud et nous sommes montés plus ou moins habillés; après 40 minutes, nous nous retrouvons sur la plate-forme d’entrée et chacun s’arnache pour la descente.

On entre dans la grotte via une série d’échelles métalliques qui aboutissement dans une grande salle. Luca nous raconte la découverte de la grotte et nous explique qu’elle est née du bas vers le haut, creusée par des eaux chargées en soufre. Les salles sont impressionnantes par leur volume, mais les concrétions sont peu nombreuses.

Assez rapidement nous arrivons au parcours spéléo, adieu à l’éclairage en place. Très vite on arrive à une petite galerie avec des vasques profondes, un câble en acier est en place pour traverser en hautes eaux. Peu après, on se scinde en deux groupes, l’équipe de pointe se compose de Jim, Tanguy et deux guides qui gazent à fond les manettes dans une succession de vires et de puits pour arriver dans une conduite forcée de quelques centaines de mètres, Luca explique que l’habitude est de foncer dans cette partie pour arriver dans une grande salle, ensuite l’enfilade vires - puits recommence pour tomber à environ 350m plus bas que l’entrée.

 

La remontée va s’avérée un peu plus laborieuse car le matos est glaiseux et les bloqueurs n’accrochent pas toujours. Après la remontée d’un premier puits et d’un petit parcours horizontal, on redescend dans une salle qui donne accès vers le fond de la grotte; à partir de là, on refait le parcours à l’envers, heureusement que certains puits sont équipés en double, on gagne du temps.

 

Pendant ce temps, l’équipe de la raison suit l’équipe de pointe et descend une partie de la grotte paisiblement et remonte tout aussi paisiblement pour aller faire un tour dans le réseau touristique et s’offrir quelques photos supplémentaires.

Mercredi 28 juillet

La Très Sainte Glandouille reprend le dessus grâce à la présence de mon Seigneur et Maître, le bien nommé "Dudu".

Nous partons donc à Perugia pour nous "culturer" quelque peu, si pas beaucoup avec comme sommet de cette "culturisation pérousienne" la dégustation de la véritable gelati plus que délicieuse.

D’autres préfèreront rester dans la région du camping pour se balader au milieu de la flore et de la faune régionale.

 

Jeudi 29 juillet

Aujourd’hui, Zit emmène Jonathan et Manon en grotte, Jim en profite pour faire de même avec Hélène; leur choix se porte sur la grotta del Vernino, sympathique petite grotte avec encore quelques belle concrétions.

 

Quand à Dudu et Patrick, il ont la rude tâche de s’occuper du petit dernier de la famille Sarteel, le Sieur Sylvain: piscine, glace et cartes seront terriblement harassant, mais la mission sera une réussite. Nous avons également la visite de Jean et Jacqueline jusque demain soir.

La soirée se finissant sous de violents orages accompagnés d’un sérieux déluge. Mais Christophe nous a vite rassuré, un orage de montagne ne dure que 10 minutes… En effet, après une douzaine de périodes de ce régime, ça c’est calmé.

 

Vendredi 30 juillet

Après notre nuit orageuse, la journée se déroule sous la pluie avec quelques orages résiduels et nette chute de température, elle sera également marquée par les départs de la famille Sarteel et de Jim et Hélène.

Quant au reste du groupe, histoire de faire quelque chose, il s’offre une balade (un peu écourtée) sous la flotte et quelques orages jusqu’aux gorges du Rio Fredo. Au soir, après le resto, Jean et Jacqueline retournent chez eux à Tuoro.

Samedi 31 juillet

Le beau temps est revenu et notre groupe continue de plus en plus à se désintégrer, Yvan, Madeleine et Vincent nous quittent ce matin et Clovis sent clairement que les vacances touchent à leur fin.

Tanguy, Hans, Rita et Clovis sont partis faire une ultime balade, Morgane lit dans sa tente et je termine tout doucement le compte-rendu de notre expédition en Italie avant d’aller un peu glandouiller dans le camping et faire une (très) petite balade avec Morgane dans les environs.

Demain c’est le retour en Belgique avec une halte à La Grave chez la famille Sarteel qui prolonge ses vacances dans ce décor magnifique.