Vercors
2009 Avec la participation de Hans, Rita et Clovis Jean-Marie et Hélène Tanguy Vincent et Annick Véronique et Zara Patrick Morgane Cette année nous repartons pour une nouvelle aventure dans le Vercors
afin d’y écrire une nouvelle page de la vie du club. Notre point de chute
sera, comme il y a trois ans, le camping "Les Myrtilles" à la
sortie de La Chapelle-en-Vercors. Pour ne pas échapper à la tradition, voici les menus du séjour.
Dimanche 19 juillet "Chi va piano, va sanno". Mais
trop piano, c’est trop! Au programme du jour, le Scialet
de la Fée Anglaise et le Scialet des
Joufflus pour les spéléos et balade et concert pour Rita et Hélène. Il ne fut pas difficile de trouver les deux grottes. Nous avons
également rencontré un groupe d’Anglais venu pour le même programme. Nous nous attaquons d’abord au Scialet
de la Fée Anglaise qui est une succession de trois puits avec la
possibilité de faire une petite galerie fossile au milieu du deuxième puits.
Nous commençons par un premier ressaut donnant sur le premier puits. Au pied
du deuxième puits se trouve un petit réseau remontant et encore bien
concrétionné.
L’attaque du troisième puits commence par une vire descendante avant
de plonger vers le fond où nous nous retrouvons agglutinés au-dessus du puits
terminal. Il faut qu’on se décide à remonter. Ce fut laborieux, lent et fatal
pour le GPS de Tanguy (Encore désolé!), le berlingot de jus de Hans; bref,
rien ne sortit indemne de la chute du sac que j’envoyai faire un plongeon
d’une vingtaine de mètres. Vu le temps passé dans cette grotte, on laisse tomber la seconde. Quant à Rita et Hélène, après une petite balade en journée, ces dames
se sont donc offert un concert près de Les Drevets
en guise d’apéro. Lundi 20 juillet Aujourd’hui, se fait le Scialet
des Joufflus pour certains, avec ensuite la réunion de toute l’équipe
pour un pique-nique et une petite balade. Cette grotte est la sœur de celle faite la veille avec un premier
puits agrémenté d’une déviation, avec dans le réseau du fond le passage d’une
étroiture (qu’on peut éviter!) que certains ont décidé de faire et…refaire. Mardi 21 juillet "Qui veut aller loin, ménage sa monture. Mais la pression a pompé
la pression…" Ce jour de fête nationale se marquera par une balade de trente
kilomètres avec comme point de départ le camping et le point d’arrivée sera …
le camping. Jusqu’au hameau de Tourtres s’était de la
balade, mais un peu après nous nous sommes tapés une sérieuse côte (hors
catégorie) de trois kilomètres pour arriver, assoiffés, suants comme des
bœufs et bien (…) accompagnés de mouches aux abords du Col de Sarna. Après un petit casse croûte à l’entrée de la
grotte de l’Ours, visitée par Hans et Jim, nous reprenons la route car
nous ne sommes qu’au tiers du parcours, la suite du périple vers
Saint-Agnan-en-Vercors ne sera vraiment marquée que par deux petits
désagréments qui sont le soleil omniprésent et la chaleur qui, je pense,
laissera quelques séquelles assoiffantes et
éreintantes à la petite Zara. Une petite pression à une terrasse à Saint-Agnan-en-Vercors et on
repart pour les derniers kilomètres vers le camping; naturellement, la
pression nous coupera un peu les jambes pour la dernière méchante côte, mais
nous arriverons à bon port où nous pourrons prendre quelques reconstituants
(bière et chips, bien sûr!) pour bien nous requinquer. Mercredi 22 juillet Grotte de la Goule Verte Petite grotte descendante avec une étroiture proche de l’entrée à
passer pour continuer la balade et finir sur un dernier morceau remontant. Visite de la Grotte de la Goule Roche indiquée par des spéléos
du coin en plein guidage de jeunes. Jeudi 23 juillet Aujourd’hui, c’est le heu… grand marché à la Chapelle-en-Vercors où
nous pourrons découvrir et acheter quelques délices locaux et nous détendre
un peu, mais il y a des acharnés! Les acharnés de services retournent sous terre pour faire la Goule
Blanche; quant aux autres, la très Sainte Glandouille laissera opérer son
charme et les mènera jusqu’à un belvédère où les attend une vue splendide sur
la région. Grotte de la Goule Blanche Sympathique grotte remontante où EDF récupère l’eau pour alimenter une
de ses centrales et qui garde encore quelques belles concrétions
Vendredi 24 juillet Journée active pour les spéléos avec la sympathique grotte des Ramats pendant que Rita et Hélène s’occupent, comme
toujours, avec brio de la survie de l’équipe. C’est une agréable grotte avec de grandes galeries où les méthodes de
progressions sont assez variées lorsque nous arrivons dans les méandres
(oppositions, escalades, passage de vasques, …), nous avons aussi quelques
passages bas mouillés, mais il y a moyen d’éviter de faire un
grosse trempette, nous arrivons finalement au siphon où nous devons faire une
petite remontée sur corde car la suite de la grotte se trouve au-dessus de
nos têtes.
Cette suite est composée de deux réseaux, le réseau Bourgin et ; nous ne ferons que le premier et ce sera
l’apothéose de la visite car nous n’aurons que coulées et concrétions dans
tous les sens. Retour vers la sortie où une météo de plus en plus orageuse nous
attend. Samedi 25 juillet Nous commençons la journée par ce qui devait être une petite balade de
reconnaissance pour le Trou de l’Aygue;
comme on s’en doutait (après lecture du descriptif), la grotte n’est pas
accessible pour cause de "Vigie Pirate" sur un tuyau crevé (allez
comprendre!). La petite balade s’est allongée, et même fortement allongée en
quittant les sentiers, dans de la caillasse car nous avions nos "As du
GPS" (no comment!). Retour au camping où les gens optent pour diverses manières de tuer le
temps, mais rien de vraiment remarquable pour être considéré comme des
moments de glandouille. Dimanche 26 juillet Au programme du jour la grotte Chalve
avec un fait non moins incroyable, l’équipe démarre avec sept minutes
d’avance (A marquer dans les annales!). Hans et Jim n’ont pas trop de difficulté à trouver l’entrée de la
grotte et nous pouvons donc nous lancer dans la visite d’une nouvelle grotte
inconnue pour nous (Pour la petite histoire, sur cette première semaine de
camp nous n’avons fait que des grottes que nous ne connaissions pas). L’entrée se situe à flanc de paroi qu’un petit chemin relie au
plateau. A quelques petits mètres de l’entrée se trouve le premier puits qui
est le départ d’une descente ponctuée de galeries, ressauts, petits puits, etc pour nous amener au siphon. Mais ce n’est pas la fin de la grotte, que nenni! Et oui la grotte continue et après quelques galeries et ressauts, nous
arrivons à une succession de gros ressauts à remonter pour tomber sur un long
méandre qui sera la fin de notre visite par faute de temps. Au soir, visite d’un resto bio (dégradé pour certains et donc
lentement dégradable pour l’organisme…) Lundi 27 juillet Toujours plus haut et grosse frayeur. Jim, Tanguy, Morgane et Véronique se lancent à l’assaut du mont
Aiguille qui, finalement, serait une balade agréable s’il n’y avait pas la
marche d’approche. Pendant ce temps là, Hélène s’offre ce qui
devait être une sympathique balade, mais la perte de points de repère stables
et précis va en faire une "équipée sauvage" à travers bois, taillis
et rochers mais avec une fin plus heureuse car elle retrouvera son sang-froid
(qui s’était d’abord glacer de frayeur) et rebroussera chemin pour revenir saine
et sauve au camping. Patrick s’offre une balade en vélo moins effrayante mais
bien crevante en se battant contre le vent et Hans quant à lui s’offre une
journée de glandouille (Très bien!) Ce jour sera aussi marqué pour certains par quelques désagréments
digestifs, gastriques, intestinaux, etc (Je vous
épargne les détails!) qui devraient provenir des mets ingurgités la veille au
resto bio-dégradé. Mais tu n’en n’a pas la preuve Sherlock!. Bref les dégâts sont là et vont un peu perdurer. Mardi 28 juillet Scialet du Brudour Grotte déjà faite, il y à trois ans. Pas
d’hésitation à lire le compte-rendu de cette année-là (passage clé, salle des
ténèbres, etc). Mercredi 29 juillet Aujourd’hui, dans sa quête vers la très saine spiritualité de la
Glandouille, Patrick doit prévoir une grotte à faire ainsi que sa recherche,
pour cela, il lui faut convaincre deux cobayes, euh, volontaires pour passer
cette épreuve. Tanguy et Véronique, ignorant l’ampleur de l’épreuve, se sont portés candidats. La grotte choisie s’appelle Envernibard,
petite grotte descendante et inconnue (une recherche s’imposera!) semble être
idéale pour la quête. Arrivés sur les lieux, il faudra pas moins de deux heures et demie pour
trouver l’entrée avec certitude (via GPS et GSM); Tanguy est bien passé devant
mais la force n’était pas avec lui et il a continué son chemin. Bref on l’a trouvée. Dans le guide topo, il paraît que c’est une grotte facile et
d’initiation de 1 à 2 heures de progression. C’est là que t’as tout faux, fieu!!! Effectivement, à part 2-3 beaux volumes, l’évolution descendante se
fait soit dans des passages étroits, soit par des passages un rien limite
question sécurité où une corde est indispensable pour une initiation. Mais à part ça, elle présente tout de même de très belles concrétions
et se caractérise par une présence importante de "mondmilch". A la sortie, nous constatons qu’il nous aura fallu deux heures et
demie pour la faire (sans pause!) et que c’était tout de même un peu
physique. Alors pour ta petite grotte d’initiation, tu repasseras! Enfin bref, l’épreuve a été franchie et Patrick a gagné son bâton de
pèlerin de la très Sainte Glandouille. Jeudi 30 juillet Ce jeudi s’annonce comme une journée plutôt relax avec le passage au
grand marché de la Chapelle-en-Vercors, un peu d’escalade au programme, un
pique-nique avec une superbe vue sur les environs, la visite d’un potier à
Saint-Martin-en-Vercors et la préparation du matériel pour le Scialet Vincens
qui se fera le lendemain. Vendredi 31juillet Le but du jour est d’atteindre dans le Scialet
Vincens le méandre boueux, mais c’était sans
compter sur un manque de moustifs et plaquettes
pour les amarrages car on peut supposer que l’auteur du sujet dans le bouquin
n’utilisait qu’un seul point d’amarrage ce qui est un peu (…) léger comme
sécurité. Bref, les protagonistes auront quand même fait une belle descente. La goule Roche aura aussi été faite et refaite ce jour-là. Samedi 1er août Aujourd’hui on se consacrera surtout aux préparatifs du départ, au
nettoyage du matériel et pour clôturer le tout par une âpre et terrible
partie de … mini-golf. En soirée le vent se lève et nous annonce une nuit orageuse et
tempétueuse. Le lendemain matin, le réveil se fait sous des restes pluvieux
qui s’amenuisent et finissent le temps du petit déjeuner, ce qui nous permet
de terminer le démontage du camp, de remplir les voitures au sec pour arriver
au moment fatidique des adieux et de penser déjà aux prochaines péripéties du
club. Cool man et à nos prochaines aventures |
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