Oh mon Hérault ! Les protagonistes (par ordre d'apparition dans l'histoire) Nous
voici logés pour ce camp au camping du Pic Saint Loup, juste derrière la
piscine (très bon plan!) à Saint Martin-de-Londres dans le département de
l'Hérault. Les activités démarrant dès le lendemain de notre arrivée, mais
commencerons par voir à quelles sauces nous allons manger et être mangés.
Jeudi 26 juillet Au programme : au choix
La grotte-exsurgence
du Garrel (Jim, Zit,
Hans, Tanguy, Patrick)
Tennis sur
table (Eh oui!) et balade karstique à 18 trous (Dudu,
Jonathan)
Quelle ne fut
pas notre surprise d'apprendre que l'équipe de la Sainte Glandouille en folie
avait engrangé 36 points avec leur balade karstique à 18 trous menée avec une
volonté inébranlable alors que nous n'en avions obtenu que 5. Vendredi
27 juillet Au programme :
Trou Fumant
de l'Olivier et Event
de Rognès (Jim,Zit, Hans, Tanguy)
Grotte des
Demoiselles (Dudu, Jonathan, Patrick) La journée a commencé tout en douceur : après quelques recherches sur
le positionnement d'un pont de chemin de fer, puis d'un mas provençal (nous
étions guidés par nos rois du GPS, CQFD!). Que ne fut pas notre bonne
surprise d'être accueillis par une charmante propriétaire qui nous a
aimablement invité à prendre l'apéritif au bord de sa piscine. Le vrai
accueil nord-montpellierain! Bon, c'est probablement l'effet de la Leffe que je sirote tout en
rédigeant ce compte-rendu car en fait de "Vénus charmante", nous
avons été éconduit (et le mot est faible par un petit excité hargneux qui
s'est retenu de lâcher ses chiens. Bye bye le Trou
Fumant de l'Olivier, il faudra attendre un changement de proprio pour visiter
la cavité. Direction Event de Rognès, les cordes
embarquées ne nous permettant pas de nombreux autres choix. L'entrée dudit
Event (et non Aven) ne fut localisée qu'après quelques recherches derrière la
décharge du coin. Courant d'air frais pour aider à l'habillage, puis étroiture
verticale avant une progression aquatique où on avait de l'eau jusqu'aux cou…des (Ouf! Z'avez eu peur?). Ce début de camp est décidément celui de l'amateurisme! Hier, c'était une cavité faite sans matériel alors que cela s'avérait
utile et aujourd'hui une rivière où une néoprène
n'aurait pas été du luxe. Alors que les Stalacs se
distinguent par leur professionnalisme!…
Samedi
28 juillet Au programme :
Rochers de la
Calasse (Jim, Tanguy,
Hans, Zit, Jonathan, Patrick et surtout Dudu pour le support logistique)
Grotte du
Sergent en reconnaissance (Zit, Tanguy, Jim)
Water-polo au Lac Majeur et balade karstique de 18 trous (Dudu, Jonathan, Patrick) Ce matin nous
allons nous détendre (façon de parler!) sur des rochers le long de la Buèges (c'est une petite rivière).
Après cette
matinée épuisante, l'équipe de la Sainte Glandouille est partie se relaxer au
bord de la piscine (C'est le Lac Majeur, ben oui…) et s'est même offert une
petite séance de water-polo, histoire de garder la forme. Mais certains
esprits "chagrins" n'hésitent pas à dénigrer ce genre d'activité
plaisante, la suite nous montrera que l'appel de la Sainte Glandouille est
puissant et que certains forcenés étaient prêts à passer du côté obscur… 29 juillet Au programme :
Grotte du Sergent (Jim, Zit, Hans, Tanguy, Patrick, Jonathan)
Le Lac
Majeur en solo Ce dimanche
matin nous partons déjà faire la dernière grotte du séjour pour les Sarteel
père et fils, l'appel du retour se fait de plus en plus pressant (après la
grotte, retour direct en Belgique). La
glandouille au bord du lac majeur n'aura plus la même saveur sans deux de ses
meilleurs éléments. Après une marche d'approche d'une vingtaine de minutes, nous arrivons
au pied de l'entrée qui se trouve une dizaine de mètres au-dessus de nos
têtes. Après l'escalade , nous nous équipons dans
l'entrée de la grotte (tenue légère conseillée, ce n'est pas une grotte
froide!). Cette grotte est caractérisée par une présence phénoménale de
sables et alluvions (Y a même
moyen de faire des pâtés et un château, mais pas le temps…) et elle est parfaite
pour l'initiation. La balade nous fait croiser encore quelques concrétions et
après un terrible puits de … (voir le récit sur la reconnaissance) la balade
continue pour arriver sur une grande descente sablonneuse se terminant sur une siphon. Demi-tour et direction la sortie pour certains
et continuation vers le réseau Nord pour les autres.
Le réseau
Nord : Après une petite hésitation d'ordre administratif, Hans, Jim et Tanguy
se décident à faire le réseau Nord (Disons aller une salle plus loin que la
veille, mais bon…). Nous décidons donc d'avancer léger et de laisser sacs,
matériel et …l'eau (Dans cette
grotte chaude, bien vu!). Le but était
de montrer à Hans jusqu'où Zit avait été la veille.
Un petit laminoir, un lac, une salle avec des colonnes et une étroiture plus
loin, nous arrivons dans une grande salle avec une étroiture verticale. En
bas, nous comprenons vite qu'il s'agit de la suite tant cherchée; la
progression est sportive et de plus en plus torride (Qui c'est qui à laissé la flotte avec le matos?) Un petit truc
de trente minutes! (Belle arnaque) Finalement, Jim en tête,
et voulant trouver un passage, passe la tête dans un trou (de chez trou) et
crie "La diaclase". Après une évolution à mi-hauteur de cette
diaclase aux parois coupantes, nous arrivons à un ruisseau où nous décidons
de faire demi-tour par manque d'eau et de topo, l'appel de la
"Mousse" étant trop fort.
30 juillet Au programme :
Aven de la
Combe du Buis (Hans,
Tanguy, Jim)
Sentier des
Drailles et le Lac Majeur pour le rescapé de l'équipe de la Sainte
Glandouille Ravin des Arcs (Rita, Willy,
Yves) Zit nous ayant quitté la veille, nous en profitons
pour attaquer un réseau vertical. Le choix se porte sur l'Aven de la Combe
du Buis qui présente un beau P70. La localisation de l'entrée se fait
assez rapidement, la seule difficulté étant la progression à 45° dans la
rocaille : pour chaque mètre grimpé, on redescend de la moitié et l'évolution
se fait en sandales ou pieds nus (Quel talent!) Après une petite galerie horizontale, on arrive très vite au premier
puits annoncé comme P12, la corde prévue est trop courte de 5 mètres et il
faut ré-équiper avec celle prévue pour le P19. A la
base du deuxième puits, un petit palier où des chauve-souris
nous accueillent permet un regroupement avant le grand puits. Fidèles à nos
traditions, nous n'avons pas de corde suffisamment longue (85 mètres) pour
équiper d'un seul trait; qu'à cela ne tienne, deux cordes avec un beau nœud
au milieu devraient faire l'affaire. Vu les crissements et autres bruits émis
à chaque descente, on vérifie bien que tout est bien vissé ou mis correctement,
mais c'est bien la corde qui geint. Au deuxième fractio, nous sommes contents de
trouver une nouvelle corde qui ne nous stresse pas. Après quelques
difficultés de calculs de longueur de cordes, nous arrivons dans une grande
salle à la base de laquelle se trouve un passage entre blocs permettant de
poursuivre la descente vers un réseau assez horizontal. Jim ayant prévenu
qu'il ne se mouillerait pas, c'est Tanguy qui se lance dans la succession de
lacs et Jim, bien obligé de suivre, essaie la coup de Moïse; mais n'est pas
Moïse qui veut et il sera obligé de se mouiller les "précieuses". Le dernier puits est partiellement équipé mais les spits
sont remplis de sable et il est difficile d'y fixer une plaquette. Au retour, l'eau dans les bottes nous évite la surchauffe lors de la
remontée. Voilà un beau sujet d'étude : "Quel est le niveau maximum
d'eau dans les bottes en fonction de la hauteur du puits à remonter pour
éviter la surchauffe?" Après quelques tests, la solution serait de un
centimètre d'eau pour trois mètres de remontée. 31 juillet Au programme :
Sentier de Séranne Pontel ou une petite rando sympa (Hans, Jim, Tanguy, Yves, Patrick)
1 août Au programme :
Escalade aux rochers
de "la Calasse" (Hans, Jim et Patrick + Rita et Clovis pour
l'assistance morale)
Abîme de Rabanel – 1ère
tentative (Hans, Jim, Tanguy)
Au programme : Abîme de Rabanel – 2ème tentative (Hans, Jim, Tanguy et ... Patrick)
Après l'échec de
la première tentative (faute de corde qu'ils disent!), on tente la seconde
avec la ferme intention d'arriver au fond. Cette fois, la marche d'approche
ne prend que 20 minutes. 3 août Au programme : Pic Saint Loup (Jim,
Patrick)
Sentier des
Drailles (Hans, Rita, Clovis, Willy, Yves et Jim)
4 août Au programme :
Escalade au
rochers de "La Calasse" ( Hans, Jim,
Tanguy et Patrick) C'est
plus de l'amour, c'est de la rage!
Petit
échauffement, avec "Népomucène entre en
scène" (une 3c), ensuite "la Saga de Thorngull",
"la Reprise n'est pas en vue" et pour finir "Correspondance
spéciale" (une 6a).
Après cette dernière débauche d'efforts, un dernier passage au
"Lac Majeur" s'impose pour notre moral et pour nous redonner une
bonne condition physique en vue du retour vers la Belgique le lendemain. En tout cas pour ce camp, il était un fait évident que le passage
quotidien par la piscine était bénéfique, salvateur et incontournable (mais
ça je le savais déjà, il suffit d'initier les plus réticents et c'est mission
accomplie!) C'était notre dernier jour; demain, certains d'entre nous retournent
vers la Belgique ensoleillée et reprendre leurs activités et d'autres vont
profiter encore de quelques jours dans le sud de la France |
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