C'était une bonne sortie.  Nous nous sommes divisés en deux équipes : Max, Nico, les enfants et moi dans le Beaumont et Alain, Danièla et Marc par le Four à Chaux.

 

Première difficulté c'est la porte UBS au fond du puits d'entrée, une conception bizarre à ouverture en deux temps.  Heureusement que j'avais lu un compte-rendu du Redan qui décrivait bien la chose.  La suite à ma bonne surprise s'est déroulée sans souci, la baïonnette s'est passée comme une fleur sauf pour Nico dont la tête avait apparemment trop enflé pendant les examens ...  L'équipement des puits s'est bien passé jusqu'à la jonction avec le Four à Chaux, par où devaient sortir nos compères.  A cet endroit, il faut se déporter sur le côté en n'ayant qu'une margelle glissante pour s'aider et bien sûr "j'ai glissé chef!" : pendule brutal, beaucoup de bruit avec la chaîne des moustifs qui pendait à mon baudrier et a claqué contre la paroi mais pas de mal, merci le noeud sur le descendeur.

 

La C62 emportée fait tout juste l'affaire (la C55 aussi si on ne fait pas la jonction).

 

La première équipe en bas sans nouvelles de la seconde, nous poursuivons l'explo des salles, hautes et belles.

L'escalade à faire dans la première est équipée en fixe, descente comprise.  Mieux valait prendre une corde de trop que trop peu... 

 

L'équipe "Four à Chaux" avait eu du mal à  trouver l'entrée de la bonne grotte puis le cheminement (le FàC s'agrandit, le GRSC désobe dans le fond... A suivre) mais finit par nous rejoindre.  Je retourne avec Daniéla et Marc leur montrer les salles, pendant que Max et Nico remontent équiper la corde via le Four à Chaux avec la corde de réserve, pour pouvoir déséquiper le reste des puits du Beaumont.  En même temps, Alain  découvre les lois de la gravité universelle sur un plan incliné : au revoir descendeur ! Recherche de l'engin avec Corentin et Alizée.

 

Les 2 "verticaux" remontent et déséquipent sans problème, si ce n'est Nico qui a toujours autant de mal à passer la baïonnette...

 

Les 6 "horizontaux" repassent l'étroiture de la jonction que personnellement je trouve plus pénible que la baïonnette.  Le rééquipement de Max aurait pu être plus long et aller jusqu'à l'entrée même.  Mais non et du coup grand stress pour Corentin, pas à l'aise du tout à l'idée de quitter la corde et passer sur une chaîne dont les maillons ne se mousquetonnent pas facilement, le tout sans prise de pied et une dizaine de mètres de vide en-dessous. Pas top.  Prévoir une corde pour l'équipe qui vient du FàC la prochaine fois.  Cela prend pas mal de temps pour que toute l'équipe se retrouve dehors, on tombe alors sur un grand barbecue ou une trentaine de personnes se déconfinaient joyeusement. 

 

Remontée vers le Beaumont où je me souviens in extremis que je devais fermer à clé la porte au fond de ce puits étroit... Et oui, le Four à Chaux est défendu par une porte UBS aussi et nous n'avions qu'une clé.

 

Retrouvailles au parking supérieur avec Max et Nico qui nous attendaient depuis 1h quand même.  TPST 4h 30.

Une habitant du coin a laissé ses coordonnées, elle est une ancienne spéléo et veut se débarrasser de son matos... Je verrai ce qu'elle a à proposer, si c'est utilisable ou à mettre au musée de la Spéléologie.

 

Ensuite le classique petit verre à une terrasse bondée d'Esneux.

 

Lol.